Mes démons
Un soir de pluie où le monde change quand les feuilles s'envolent sans un cri, j'avais perçu un son étrange qui semblait faire mal à la nuit.
Le corps tendu, prêt à voler au secours d'une âme en détresse des bruits par milliers résonnaient, témoin d'une guerre grondant sans cesse.
Je sais que tout le temps que j'ai pour toi ma sœur se perd. Je lutte en vain pour raviver la flamme qui vacille dans ma tête. Mes souvenirs se dressent comme des barrières infranchissables. Ils n'ont même pas la politesse d'être un tant soi peu aimable.
Dans tous les murs des ombres craquaient et semblaient jouer avec ma vie. A chaque assaut mon corps tremblait sous des coups sombres et sans répit,
Portés par mon esprit malade vers mes oreilles encore blessées des ennemis qui vous canardent de balles, d'obus et de mortiers.
Je sais que tout l'amour que j'ai pour toi ma sœur se perd. Je lutte en vain pour rallumer la flamme qui s'éteint dans ma tête. Mes souvenirs se dressent comme des barrières infranchissables. Ils n'ont même pas la politesse d'être un tant soi peu aimable.
La lumière sortit de nulle part et j'entendis quelqu'un hurler. Il était bien onze heures du soir, le temps d'aller se replonger,
Dans des cauchemars qui vous réveillent et font revivre le passé. C'était un soir, quand le sommeil, vous fait partir pour être tué.
Je sais que toute la vie que tu m'as donnée s'est enfuie. Je lutte en vain pour m'attacher au dernier visage qui m'accepte. Pourtant j'oublie ton nom et je sens parfois dans tes yeux, une sorte de démission.
Ne me laisse pas tout seul avec eux…
Ne me laisse pas tout seul avec mes démons, avec eux…
Paroles et musique : Eric Norbert