Cocu's song

La vie t'impose parfois un fardeau de détresse qui te laisse planté là te déchirant sans cesse. C'est peut-être pour ça que tu cherches toujours la route qui mène au port. A force de croire que ton esprit assure ton réconfort.

On était bien tous les deux. On voulait se laisser porter, heureux.

Le jour d'après ton âme fini transie de froid. Une peur s'immisce et gronde en découvrant sa proie.Ce n'est pas pour ça que toutes mes larmes ne me parlent plus du jour où elles ont vu sur ton visage leurs petites sœurs d'amour.

Je n'ai plus à crier tout bas devant ton embarras à t'justifier les soirs où tu n'es pas là.

Je ne vois que l'éternité qu'un jour on s'est confié sans avoir même pris le temps de s'aimer.

On s'est juste perdu en chemin au hasard de ces lieux communs, mené par des étreintes sans lendemain.

Ces réveils sont des fruits bien murs à prendre dans la figure à éviter pour les cocus pas surs.

Paroles et musique : Eric Norbert